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C'est la nature dans toute son étrangeté et sa complexité.
Le végétal, l'organique,
l'animal mais aussi l'inanimé,
le minéral, les objets, les créations
de l'Homme...
Autant d'éléments que j'aime mixer, tordre, contorsionner, déformer à l'aide de mon moyen d'expression, mon langage : le Dessin.
Ce qui
me fait vibrer
Ce langage je l'ai appris à Nantes à l'école Pivaut. Pendant quatre ans on m'a enseigné
l'art de la composition, l'harmonie des couleurs et l'intensité des contrastes.
Mais surtout, c'est durant cette période que j'ai découvert mon instrument de prédilection le stylo bic.
Ustensile des plus basique mais qui me permet aujourd'hui de m'exprimer et d'aborder des thèmes tels que :
l'animalité de l'homme et l'humanité des animaux. Des questions sans réponse,
mais qui me tiennent à coeur et que j'aime coucher en noir et blanc sur le papier.
Mon outil


Lors de mes années d'études je me suis aussi familiarisé avec le papier, son grain, son épaisseur, son grammage.
J'ai appris à le travailler en le coupant, le rainant et le pliant au grès de mes envies.
Mais surtout, on m'a enseigné la fabrication de patrons pour passer d'un plan en 2D à un volume en 3D. Cela m'a tout de suite plu et m'a beaucoup servi jusqu'à aujourd'hui.
Les deux premiers prototypes de vases.
Papier paraffiné, décembre 2015.
À l'époque je n'utilisais pas encore la cire d'abeille mais la paraffine. Seulement cette cire non écologique, dérivée du pétrole, trop cassante et n'ayant aucune odeur, ne convenait pas.
Histoire
Détournement de matière
Volumes
La genèse des vases
J'ai toujours été passionné par l'artisanat, quel qu'il soit.
Chercher des matériaux, apprendre à connaître leurs propriétés mécaniques et chimiques, savoir les travailler, les façonner pour ensuite les assembler.
J'ai essayé beaucoup de choses, bricolé pas mal de trucs, et c'est par un heureux hasard, en appliquant la technique de "la cire perdue" destinée à mouler du métal en fusion, que j'ai eu une révélation.
Cette technique m'a amenée à mouler de la paraffine à l'aide de papier.
Le papier, une fois usagé, est imbibé de cire le rendant parfaitement étanche.
L'idée m'est alors tout de suite apparue :
Faire un vase avec un matériau qui ne peut normalement pas contenir de l'eau, en détournant la matière poreuse et perméable du papier, grâce aux propriétés hydrophobes de la cire.
Il m'aura ensuite fallu plus d'un an de recherches et tests de différentes cires, pour mettre au point la technique de fabrication et de cirage actuelle à la cire d'abeille.
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